Mon fils est parti au Djihad de Gauvain Sers

Actualités, Libre expression

Nous avons étudié en classe (ULIS), un chant qui s’appelle « mon fils est parti au djihad ». Il parle d’un enfant qui a été recruté sur internet par un groupe djihadiste et qui est parti faire le djihad en Syrie ou en Irak, probablement.
Cette chanson a été écrite pour les adolescents, afin de leur faire prendre conscience qu’il ne faut pas passer trop de temps seuls devant les écrans. Mais aussi pour leur faire comprendre qu’il est important de faire attention aux réseaux sociaux. Mais cette chanson a également été écrite pour les parents, afin de les avertir que cette histoire peut arriver à n’importe quelle personne, et qu’il est important de faire attention à ce que font les enfants, lorsqu’ils sont sur leur ordinateur.

Nous avons voulu en faire deux planches de BD.

 

Voici les paroles de la chanson :

C’était un gamin comme les autres
Et c’est tellement dur d’en parler
Je sais qu’au fond tout est de ma faute
Comment j’ai pu être aveuglée ?
Je me repasse tout ce qu’il a dit
Et tout ce qu’il a pu me cacher
Les longues heures sur son ordi
C’est là qu’ils sont venus le chercher.

Et j’ai rien vu j’en suis malade
Mon fils est parti au djihad
Et j’ai rien vu, j’en suis malade
Mon fils est parti au djihad

Il était comme tous les ados
Plutôt gentil et réservé
Jamais une seule personne à dos
Un ballon rond au bout des pieds
Il rêvait d’être éducateur
Avant de se faire endoctriner
Par leurs discours de prédateur
Qui flaire la brebis égarée.

C’est le cerveau en marmelade
Que mon fils est parti au djihad
C’est le cerveau en marmelade
Que mon fils est parti au djihad

C’était un gamin tout normal
Qui a grandi près de Vesoul
Puis la conversion radicale
Le nouveau nom qui en découle
Je ne souhaite ça à aucune mère
C’est l’aller simple pour l’enfer
Je ne peux pas croire ce qu’il a fait
Je ne peux pas défaire son lit défait

Croyant aider des jeunes malades
Mon fils est parti au djihad
Croyant aider des jeunes malades
Mon fils est parti au djihad

Il avait l’âge des premières clopes
Quand toute ma vie s’est arrêtée
Quand j’ai découvert cette enveloppe
« Maman, il faut pas t’inquiéter
Je pars aider des jeunes syriens
Promis, je t’écrirai bientôt,
Je t’aime fort », et puis plus rien
Plus de nouvelle, silence, radio…

Je me revoie pleurer à la brigade
Mon fils est parti au djihad
Je me revoie pleurer à la brigade
Mon fils est parti au djihad

Mais merde, c’était rien qu’un gamin
Et hors de ma vue cette photo
Avec son fusil à la main
C’est pas lui, pas mon Pierrot
Lui qui avait horreur du sang
Lui qui aimait les jolies phrases
Il a tué des innocents
Ils en ont fait un kamikaze

Il s’est fait sauter à Bagdad
Mon fils est mort au djihad
Il s’est fait sauter à Bagdad
Mon fils est mort au djihad